Karine Hautefort

Consolidation

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    After-Consolidation
    Avant Consolidation Après
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Restauration

Consolidation

Pour toutes les étapes de restauration, nous traitons au cas par cas. Selon les œuvres concernées, leur composition, leur âge… les matériaux et techniques utilisées varieront.

Une œuvre peinte (sur toile ou bois…) est une œuvre composée de matériaux différents, ayant des réactions différentes face aux variations hygrométriques et de température de son lieu de conservation.

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Il y a deux facettes de consolidation :

Le refixage est nécessaire lorsque la matière picturale présente une perte d’adhésion au support.

La consolidation du support permet de réparer une toile déchirée et d’appliquer si besoin un rentoilage.

Refixage

Lorsque l’œuvre vient d’être peinte, tous ses éléments sont encore assez souples pour suivre les mouvements des supports occasionnés par les variations d’humidité relative et de température.

Ex : la toile se tend et se détend selon que le temps est sec ou humide. La matière picturale qui est dessus voit ses composants suivre ces mouvements au départ. Mais les liants de ces éléments perdent avec le temps, de leur souplesse, entraînant tout d’abord des ruptures de cohésion (craquelures d’âge) puis des ruptures d’adhésion (soulèvements puis pertes de matière picturale).

Le refixage est nécessaire lorsque la matière picturale (préparation, couche picturale et vernis) présente une perte d’adhésion au support. Cette opération peut être ponctuelle (injection de l’adhésif de refixage sous les écailles et réactivation à la spatule chauffante) ou généralisée par imprégnation du revers, pour les peintures sur toile par exemple.

Le problème d’adhésion se trouve à l’interface toile/préparation. Le fait de refixer par le revers permet d’accéder immédiatement à la bonne interface, l’adhésif pénétrant jusqu’à la préparation.

Pour une bonne pénétration de l’adhésif et donc un refixage efficace, le revers doit être complètement nettoyé de tout encrassement ou tous autres résidus d’anciennes colles, préparation… La réactivation de l’adhésif à chaud et parfois sous vide d’air, permet le refixage complet de la Matière Picturale. Mais la consolidation des matériaux constitutifs ne s’arrête pas qu’au refixage de la matière picturale.

Consolidation du support (notamment du support toile)

Si la toile est déchirée (selon sa résistance mécanique), on procèdera à la consolidation de déchirure par la pose d’une pièce effrangée de toile de lin de fin grammage (afin qu’il n’y ait aucune interférence de cette pièce par la face). La pose de bandes de tension (toile de lin effrangée) se fera de la même manière, dans le cas où les bords de tension d’origine seraient fragiles.

Si la toile présente un manque (lacune), il conviendra de faire une incrustation de toile au format du manque (comme une pièce de puzzle à reconstituer). Pour cela, une toile sera utilisée, similaire au grammage de celle d’origine, de même armure, décatie et mastiquée pour imiter l’épaisseur de la matière picturale du tableau. Cette incrustation sera collée fil à fil aux lèvres de la lacune correspondante puis maintenue par une pièce (si la toile est assez solide) ou par un rentoilage.

Le rentoilage (collage d’une toile de lin décatie sur l’ensemble du revers) n’intervient que lorsque la toile d’origine ne présente plus de résistance mécanique suffisante pour une nouvelle mise en tension et une bonne consolidation.

Les châssis bois et les supports bois peuvent être altérés par des attaques d’insectes xylophages, des apports d’humidité développant des moisissures… Dans ce cas, plusieurs traitements sont envisageables : le traitement par injection et imprégnation d’un produit (en phase solvante) antifongique et anti xylophage et/ou par anoxie (privation d’oxygène pendant un minimum de 21 jours). Des injections afin de consolider les galeries pourront également être envisagées, de même qu’un possible parquetage ou un renfort des assemblages des planches composant le panneau.

Si les châssis sont trop altérés, nous opterons pour un remplacement (par un châssis soit à clefs, chanfreiné, traité anti xylophage, teinté ciré ; soit un châssis réglable bois, flottant bois ou aluminium ou bien encore auto tenseur, ces derniers étant de conception et fabrication Chassitech).

Contact

Atelier KARINE HAUTEFORT
20 rue du Petit Coteau – 37210 VOUVRAY
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